La fondation de la constitution Canadienne souhaite se battre contre le passeport vaccinal en Colombie-Britannique

La « Canadian Constitution Foundation » à fait savoir via les médias-sociaux et son site web qu’elle allait se battre contre le passeport vaccinal en Colombie-Britannique. Voici le message qu’ils ont publié :
Canadian Constitution Foundation
Rejoignez notre nouveau combat contre le passeport vaccinal de la Colombie-Britannique
L’humeur du public concernant la pandémie de COVID-19 semble devenir de plus en plus folle et divisée au fil du temps. Parfois, il semble que vous serez jugé comme un autoritaire de la « sécurité à tout prix » ou un théoricien de la conspiration antisociale en fonction de votre position sur les questions de politique publique liées à la pandémie.
Bien sûr, nous savons que ce n’est pas vrai.
Ces questions sont toujours plus nuancées que cela. Il est tout à fait raisonnable d’être en faveur des vaccins COVID-19 tout en étant contre les politiques de passeport coercitives. La liberté individuelle compte toujours en temps de crise.
En Colombie-Britannique, le gouvernement introduit un passeport vaccinal qui manque de nuance et de raison. Le passeport vaccinal de la Colombie-Britannique exige que les gens présentent une preuve de vaccination pour entrer dans de nombreux espaces publics comme les gymnases, les restaurants, les cinémas et les bars – sans aucune place pour ceux qui ne peuvent pas être vaccinés. Cette politique ne respecte pas les choix individuels ni même les différences en matière de santé personnelle. Elle ne prévoit aucun aménagement pour les personnes incapables de faire un choix en la matière. Et elle montre à quel point il est dommageable d’élaborer des politiques sans nuance ni soin.
Nous travaillons avec plusieurs personnes courageuses qui ont besoin de meilleures politiques de la part de leur gouvernement. Des politiques qui prennent en considération les nuances dans les discussions de santé publique.
Il y a d’abord Erica, une adolescente qui était impatiente de recevoir sa première dose du vaccin COVID-19. Mais peu après avoir reçu sa première dose, Erica a développé une inflammation cardiaque. Il n’est pas sécuritaire pour elle de recevoir une deuxième dose. La politique de passeport vaccinal de la Colombie-Britannique signifie qu’Erica ne peut pas voir ses amis dans le genre de lieux publics que les adolescents aiment fréquenter. Et je crois qu’au cours de la dernière année et demie, les enfants ont été suffisamment isolés. Erica ne devrait pas être exclue de la société parce qu’elle est tombée malade.
Puis il y a Sharon, une femme qui a développé une paralysie partielle du bras après sa première dose du vaccin COVID, ce qui, selon son médecin et son neurologue, est un effet indésirable. Ils lui ont déconseillé de recevoir une seconde dose. Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que Sharon est maintenant enceinte. Elle ne veut pas prendre le risque de recevoir une deuxième dose du vaccin COVID, car cela pourrait causer davantage de dommages nerveux à son propre corps ou à son futur bébé. Le passeport vaccinal signifie que Sharon sera exclue des centres communautaires et des programmes avec son nouveau bébé. Isoler une nouvelle maman handicapée de la société est cruel, et cela pourrait avoir de graves répercussions sur son bien-être mental.
Nous travaillons également avec Veronica, une femme complexe sur le plan médical, dont les handicaps se chevauchent et qui est contre-indiquée pour de nombreux médicaments. Veronica a subi une quinzaine d’opérations chirurgicales et son corps ne réagit pas bien aux interventions médicales. En raison de sa situation médicale complexe et du manque d’informations sur la manière dont le vaccin COVID peut interagir avec son ensemble unique de handicaps et ses réactions antérieures aux médicaments, Veronica court un risque plus élevé de réaction indésirable au vaccin. Veronica a déjà suffisamment de difficultés, mais maintenant les passeports vaccinaux la laissent exclue des espaces publics.
Dire à ces personnes de » rester à la maison » pour le » bien commun » est inacceptable dans une société qui prétend valoriser la liberté et les droits individuels. C’est inacceptable dans un Canada où les droits et libertés sont inscrits dans la Constitution.
C’est pourquoi nous nous défendons.
Notre première étape consiste à contester la politique en recourant à un processus administratif appelé réexamen. Nous avons retenu les services d’un avocat talentueux, Geoffrey Trotter, l’un des rares avocats expérimentés dans ce domaine du droit.
Maintenant, nous avons aussi besoin de votre aide.
Nous pensons que cette affaire coûtera environ 30 000 dollars. Comme il croit tellement en notre cause, il a consenti une très généreuse réduction de ses honoraires. Mais cette affaire implique beaucoup de travail, et même avec une réduction généreuse, ce combat reste coûteux.
Nous serions honorés si vous pouviez nous aider, même avec un petit don. Chaque dollar nous aide à lutter pour une plus grande liberté. Et ce cas en Colombie-Britannique est un exemple pour tout le Canada et sera utile pour lutter pour les droits et libertés de tous les Canadiens.
La fondation accepte les dons via le : https://theccf.ca/join-our-new-fight/?fbclid=IwAR2xx5ox8c8rYcqbFH71nATzOAOay0g4AmvGNC5jgjpzP1t7b2g-0oOqU_c