Ghislaine Maxwell s’apprête à révéler les noms de huit pédophiles VIP qui ont violé des enfants dans le cadre d’un accord visant à obtenir une peine moins lourde à la suite de sa condamnation pour trafic sexuel d’enfants.

L’équipe juridique de Ghislaine Maxwell a révélé qu’elle ne protégerait plus les noms des « huit inconnus » qui ont violé de jeunes enfants qui leur avaient été confiés par Jeffrey Epstein.

L’un des avocats de Maxwell a déclaré dans une lettre adressée au juge fédéral Loretta Preska cette semaine qu’elle ne protégerait plus les identités des « John Does » très médiatisés.

Les noms ont été scellés dans le cadre d’un procès civil intenté en 2015 contre Maxwell par Virginia Roberts Giuffre, victime d’un viol d’enfant du Prince Andrew.

Maxwell avait auparavant refusé d’identifier les pédophiles VIP.

« Après un examen minutieux des objections détaillées soumises par les non-parties 17, 53, 54, 55, 73, 93 et 151, l’avocate de Ghislaine Maxwell écrit pour informer la Cour qu’elle ne souhaite pas répondre à ces objections », indique la lettre du 12 janvier adressée à la Cour, signée par Laura Menninger.

La lettre a été écrite le jour même où un juge de la cour fédérale américaine a ordonné au Prince Andrew de témoigner dans le cadre d’un procès contre lui pour trafic sexuel d’enfants.

« Maintenant que le procès pénal de Maxwell a eu lieu, il y a peu de raisons de maintenir la protection sur les vastes étendues d’informations sur l’opération de trafic sexuel d’Epstein et de Maxwell qui ont été initialement déposées sous scellés dans cette affaire », a écrit Sigrid McCawley, une avocate de Giuffre, à la juge Preska mercredi.