Newsweek et le New York Post condamnent la « prise de pouvoir » de Trudeau, la jugeant inconstitutionnelle et sans fondement

La prise de pouvoir de Trudeau est anticonstitutionnelle
Par Ryan Alford, professeur de droit, Université Lakehead
Publié sur Newsweek
Lundi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé qu’il allait invoquer la Loi sur les urgences, ce qui lui confère de vastes pouvoirs d’urgence pour réprimer une manifestation non violente de camionneurs qui s’opposent à la vaccination obligatoire. C’est seulement la deuxième fois que le gouvernement canadien se donne de tels pouvoirs en temps de paix.
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Tout d’abord, la Loi sur les urgences précise que seuls certains types de menaces à l’ordre public peuvent donner lieu à des pouvoirs d’urgence. C’est pourquoi une ordonnance émise mardi par la gouverneure générale contient l’allégation choquante que les activités du Freedom Convoy sont « orientées vers le terrorisme ou le soutiennent ».
C’est une allégation étonnante pour ceux qui ont suivi de près les manifestations dans la capitale du Canada et aux postes frontaliers. Il n’y a pas un seul incident violent qui pourrait soutenir un argument juridiquement suffisant selon lequel les protestations ont été en faveur du terrorisme ou liées à celui-ci.
Deuxièmement, la nouvelle Loi sur les urgences exige qu’une » urgence nationale » soit invoquée, c’est-à-dire un événement si grave qu’il ne peut être résolu au moyen d’aucune autre loi ou combinaison de lois. Et pourtant, les deux défis les plus importants lancés au gouvernement – les blocages du pont Ambassador (de Windsor à Détroit) et de la traversée de Sweetgrass (Montana) à Coutts (Alberta) – ont tous deux été résolus pacifiquement, sans un seul acte de violence de la part des manifestants ou de la police. À la fin du blocus de Coutts, les manifestants ont fait la queue pour serrer la main des forces de l’ordre (le même rituel qui termine chaque match de hockey).
Seule la manifestation d’Ottawa demeure, et les preuves de terrorisme, du moins en dehors du domaine de la lecture des pensées, restent plutôt minces. De plus, Trudeau a même refusé de rencontrer les camionneurs.
Tout cela signifie que Trudeau n’a pas rempli les conditions requises pour invoquer la Loi sur les urgences. Ce faisant, il est clairement inconstitutionnel.
L’injustice canadienne de Justin Trudeau n’est qu’une simple prise de pouvoir.
Par James Bovard
Publié sur le New York Post
Pour sauver la démocratie canadienne, le Premier ministre Justin Trudeau doit d’abord la détruire.
Depuis le début de la pandémie, Trudeau a agi comme si le COVID lui donnait un pouvoir illimité au nom de la sécurité publique – un peu comme le gouverneur Andrew Cuomo sous amphétamines. Il prétend maintenant avoir le droit d’utiliser une main de fer pour écraser le mouvement de protestation des camionneurs contre le mandat de vaccination.
De nombreux manifestants estiment que les risques du vaccin sont supérieurs à ses avantages et, surtout, qu’ils ont le droit de contrôler leur propre corps. Trudeau a répondu en vilipendant les manifestants pacifiques : « Il n’y a pas de place dans notre pays pour les menaces, la violence ou la haine ».
Qui est vraiment la menace ?
Sauf que c’est Trudeau qui semble faire la plupart des menaces et de la haine. Il a dénoncé les manifestants, sans fondement, comme étant « racistes » et « misogynes ». Et lundi, il a invoqué la Loi sur les urgences, s’octroyant ainsi des pouvoirs de loi martiale pour réprimer la résistance. Trudeau a déclaré que son décret lui donnerait « la capacité d’obliger » les entreprises de remorquage à enlever les camions des manifestants.
Il va même jusqu’à désigner les manifestants comme des « terroristes » afin de leur couper les vivres. La vice-première ministre du Canada
Chrystia Freeland, vice-première ministre du Canada, a annoncé mardi : « Nous élargissons la portée des règles canadiennes de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme afin qu’elles couvrent les plateformes de financement participatif (Crowd Funding Platforms) et les fournisseurs de services de paiement qu’elles utilisent. »